la Nouvelle Union des A (depuis 1976)

L’Union des Associations d’anciens et anciennes élèves des Lycées et Collèges français, sous la présidence de Georges Petit, a donc pris un nouvel essor, totalisant les forces vives des Unions « féminine » et « masculine ».

1° Le siège est demeuré, 5, rue Amyot, dans cette Maison des Lycéennes, créée avec tant de dévouement par nos Aînées. Le propriétaire des murs est la Société Anonyme « La Maison de l’Union » dans laquelle l’Union des « A » est largement majoritaire à plus de 90%.

Là se tiennent les séances de travail du Bureau et du Comité.

2° Le Foyer fonctionne d’une façon satisfaisante. Il est géré par l’Association des Anciennes Résidentes et Amis, présidée alors par Mme Rose, Inspectrice Générale de l’Instruction publique et Vice-présidente de l’Union — Mme Rose est aidée de Maurice Chevat, Vice-président de l’Union.

Étudiantes et élèves des classes préparatoires aux grandes Écoles en font toujours une ruche animée et studieuse.

3° Les activités de l’Union sont toujours nombreuses et l’on a gardé la tradition des Congrès qui se déroulent chaque année, à travers la France, à l’occasion de l’Assemblée Générale.

4° Le Bulletin en fait fidèlement le compte rendu. Nos amis des « A » accueillent les Congressistes avec beaucoup de cordialité et font, de chacun de ces Congrès, une réussite, dont on garde un souvenir ému et reconnaissant.

Le Président Georges Petit, dont l’humour des allocutions est toujours fort appréciée, veille à la parfaite réussite de ces rencontres amicales.

5° Un thème de travail est toujours proposé. Des orateurs de marque animent le Congrès et dirigent des débats enrichissants.

6° Les derniers jours sont traditionnellement consacrés au culte de l’amitié ; des visites culturelles et touristiques révèlent les richesses artistiques de nos provinces, sans oublier la gastronomie de ces différentes régions.

Ce furent, au fil des ans :

— En 1976, le Congrès d’ANGERS, organisé par le Général Le Doyen. Après l’allocution de bienvenue de M. Bichon, on entendit les remarquables exposés de :

— M. Gebler, Inspecteur d’Académie, sur l’École et l’éducation permanente.

— Mme Rose, Inspectrice Générale et Vice-présidente de l’Union sur « L’Union des « A » d’A.E. face à l’avenir ».

Visites artistiques, réceptions, excursions complétèrent ce programme.

— En 1977, ST-ETIENNE fut une ville bien choisie pour débattre sur le thème : « L’Industrie et l’Université ».

On y entendit les exposés du Président de l’Université de St-Etienne, M. Tomas et de l’Ingénieur, M. Court.

La visite de l’École Nationale Supérieure des Mines concrétisa le thème de travail. Elle fut suivie d’un cocktail.

Enfin un repas au Col de la Luère réunit aux Congressistes, 1’« A » de Lyon, qui vint nous y rejoindre et termina heureusement le Congrès.

— Mais l’année 1978 priva l’Union de deux de ses Présidents honoraires qui avaient œuvré pour elle avec foi et efficacité ! C’est au Président Georges Petit qu’il appartint de prononcer leur éloge funèbre au Congrès de STRASBOURG : ces discours furent publiés in extenso dans le bulletin de juillet 1979.

Le Président Georges Petit rappela leurs carrières, carrières brillantes s’il en fut :

— M. William Borel, décédé à Giens (Var) le 3 mars 1978, fut « simple et noble ». Polytechnicien, directeur général d’IBM de 1944 à 1950, puis administrateur d’IBM, il consacra toute sa vie « au travail et au devoir ».

— M. Emile Bollaert s’éteignit à son tour le 17 mai 1978. Ce juriste se consacra au service de l’État : chef de cabinet du Président Édouard Herriot, préfet du Rhône, organisateur de la Résistance, prisonnier dans les camps de concentration, Compagnon de la Libération, Commissaire de la République en Alsace, Haut Commissaire en Indochine, et Président de la Compagnie nationale du Rhône.

Le Président Petit montra aussi combien ces deux grands Présidents se consacrèrent à notre Union, avec le meilleur d’eux-mêmes, pour lui donner une nouvelle et vigoureuse impulsion.

Dans le Sanctuaire de Ste-Odile, dans les Vosges, les Congressistes assistèrent à une messe émouvante, célébrée par le Père Aubert, à la mémoire des Présidents récemment disparus : Roger Millot, William Borel, Emile Bollaert.

L’accueil chaleureux des Strasbourgeois nous réconforta : que ce soit Mar­celle Gebhardt (et son adjointe Mme Lévy) Présidente de l’« A » des Ponton­niers, Théo Werey, Président de l’« A » de Kléber, et M. Scheidecker de Fustel de Coulanges, tous s’employèrent à faire de ce Congrès d’octobre 1978 une réussite !

Le thème de travail « Enseignement secondaire et Europe » fut traité magistralement par le Recteur Antoine. On put visiter le « Conseil de l’Europe » et même assister à une séance du dit Conseil.

Enfin nos amis de Strasbourg nous firent découvrir les beautés de l’Alsace, que ce soit celles de leur ville ou celles des Vosges.

En 1979 : Mme Guillaume, présidente de l’« A », nous accueillit avec sa gentillesse coutumière et son dévouement à l’Union, dans la ville d’AUXERRE.

Ce Congrès, présidé par Jean-Pierre Soissons, ancien élève du Lycée Jacques Amyot, maire d’Auxerre, Ministre des Sports, traita du « Sport dans l’Éducation », comme il se devait.

Après le circuit touristique. L’ « A » de Semur-en-Auxois, sous l’égide de notre ami Michel Mias et de son Président Germain, avait préparé une amicale réception.

En 1980 : le Congrès de CHARTRES, préparé par le Président Lelièvre et organisé par Josiane Allard, mit à l’ordre du jour l’enseignement de l’Histoire, alors « la mal aimée… ! » en posant la question « A quoi sert l’Histoire ? »

Des historiens spécialistes, comme Jean Peyrot, Président de la Société des professeurs d’histoire, le Professeur Fossier de la Sorbonne, et l’Inspecteur Général d’Histoire Dubieff, nous firent prendre conscience de la valeur de l’enseignement de l’Histoire, si nécessaire à la formation du citoyen. Une motion, rédigée dans ce sens, fut adressée au Ministre de l’Éducation.

Par ailleurs, Chartres ville d’histoire, nous livra son passé historique et artistique.

— En 1981, si le Congrès de FONTAINEBLEAU fut plus bref, « improvisé » dirent les organisatrices (Josiane Allard et Claudine Dassonville), avec très peu de participants, , il fut non moins bien réussi et se déroula sous le signe de l’amitié.

Ce fut une fois encore la question préoccupante de « La vie des Associations d’anciens élèves et leur avenir » qui en fut le thème, car nombreuses sont les « A » qui se voient dépérir. Ceci est à ajouter au fait que les travaux du Comité Directeur étaient déjà accaparés par quelques problèmes de structure pour la gestion de la « Maison des Lycéennes ». En en parlera plus loin (voir 1994 : ce n’est qu’à cette date que le problème a trouvé sa solution et son épilogue).

Mme Germaine Rose, Inspectrice Générale, Vice-présidente de l’Union apporta avec foi et talent les résultats de son expérience et précisa quel concours l’Union des « A » peut apporter aux jeunes !

Le côté culturel ne fut pas oublié : comment aurait-on pu rester étranger au Château de Fontainebleau, au Château de Vaux-le-Vicomte, si riches de souvenirs historiques ?…

En 1982, le Congrès de RODEZ se pencha sur une question brûlante : « le Bilinguisme ».

C’est à l’Inspecteur général d’anglais, M. Girard que revint le soin d’exposer ce qu’est vraiment le bilinguisme, et le résultat des expériences tentées à l’école maternelle et à l’école primaire. M. l’Inspecteur pédagogique Bouyssou nous fit part de son travail dans ce domaine.

Rodez est aussi une vieille ville qu’il fut agréable de parcourir sous la conduite de M. Paulin. Le circuit touristique nous entraîna dans les Causses, les Gorges du Lot et à l’église abbatiale de Conques, cette merveille de l’art roman.

Dès décembre 1982, une innovation dans le Bulletin !

« Vos élus travaillent… » dans cette rubrique, rédigée par Pierre Gallet, Secrétaire général, sont consignés les comptes rendus des séances de travail du Comité Directeur. Cela doit permettre un échange avec nos lecteurs, et de susciter ainsi discussions ou approbations.

Le Bulletin donne non seulement les nouvelles des « A » de province, mais aussi des groupements parisiens de ces « A » qui deviennent plus nombreux de jour en jour.

En 1983, deux Associations organisent le Congrès :

ARRAS pour trois jours grâce au Président Truffier et à Gérard Broyelle

BOULOGNE-SUR-MER grâce à la Présidente du Collège Angellier, José Clé­ment et aux anciens du Lycée Mariette présidés par le Dr Rouchaville.

— L’Association du Lycée Robespierre à Arras offrit un programme varié aux Congressistes.

Après les conférences de l’Inspecteur Général de l’Éducation, M. Pierre Gallet, du P.D.G. de la « Maison familiale » de Cambrai, M. Leroy et du Professeur Kémel, animateur d’un I.U.T., sur le thème : L’école préparation à la vie professionnelle », ce furent les visites et les commentaires artistiques sur Arras. Des soirées animées par des poètes, des musiciens créèrent une joyeuse atmosphère.

La journée de l’Amitié fut consacrée à la visite de la région autour d’Arras, chargée d’histoire et de souvenirs : un pieux pèlerinage nous conduisit vers les champs de bataille de la guerre de 14, Vimy et Lorette, encore marqués par les pluies de feu !

— Les Associations d’Angellier et de Mariette à Boulogne offrirent au Congrès une magnifique et riche conclusion. Après la visite historique de la ville, une chaleureuse réception était organisée à l’Hôtel de Ville. Monsieur le Ministre Lengagne, Maire de Boulogne, consacra une partie précieuse de son temps à recevoir les Congressistes et à s’entretenir avec eux.

Puis ce fut le circuit touristique du Boulonnais, un repas gastronomique à Marquise et le « Pot de l’Amitié » offert par l’« A » de Mariette.

Ce Congrès fut un bel exemple de solidarité et d’amitié entre tous les Anciens élèves de nos Lycées et Collèges français !

En1984, le congrès de TOULON marque une très nette revitalisation et une non moins nette notoriété de l’Union. On a recensé plus de 300 participants aux différentes manifestations ; il a fallu trois cars et des bateaux de capacité suffisante pour les différents déplacements. L’organisation a été à la hauteur et le congrès s’est magnifiquement déroulé.

Le thème du congrès : la conservation du patrimoine immobilier des établissemnts d’enseignement. Il fut introduit par Monsieur Marcel TERRAS, Président de l’A de Toulon.

Le 28 septembre, Assemblée Générale, Bandol, île de Bendor avec un buffet rabelaisien très animé, l’île des Embiez. Réception par Monsieur ARRECKX, Maire de Toulon.

Le 29 septembre, conférences sur le thème. Visite, en bateau, du port de Toulon. Soirée au Village Vacances Familles du Pradet pour le dîner officiel (500 personnes !…)

les deux jours suivants, tourisme.

A ce congrès fût prise la décision d’organiser le prochain congrès à la Maritnique. Nous y avons été très bien préparés par la présence à Toulon d’une bonne délégation de Fort de France présidée par Mlle DUBOIS.

C’est donc du 27 octobre au 3 novembre 1985 que se tint le Congrès de la Martinique. Mais pour des raisons statutaires, nous avons tenu l’Assemblée Générale à Paris, au Cercle Républicain, le 28 septembre 1985, avant le Congrès. C’est la première fois que l’Assemblée Générale est dissociée, dans le temps, du Congrès.

Pour souligner le caractère exceptionnel de l’accueil en Martinique, procédons à la leture de la page d’accueil du bulletin spécial écrit par Daniel HOUSSET :

« Cent vingt congressistes aux Antilles

Tant crie t-on Noël qu’il vient, affirme un vieux dicton transmis d’âge en âge. N’avons-nous pas crié pendant plus d’un an : “le congrès de la Marti­nique” ? Et le temps en est venu dans les derniers jours d’octobre, emportant dans l’envolée d’un Boeing 747, aux couleurs d’Air France, quelque cent vingt participants de métropole. Les pessimistes eurent tort qui croyaient difficile d’atteindre pour semblable voyage au-delà de l’Océan, une centaine de partici­pants. Et sans qu’il ait été besoin d’utiliser la formule signifiant par une large ouverture de son éventail l’absence de limite d’âge : de sept à soixante dix sept ans… Certes, il ne se trouvait pas d’enfants parmi les congressistes. Mais en la personne de Mme Jeanne GUILLAUME, membre honoraire du comité de l’Union, la limite opposée se trouvait largement déplacée. Et de façon com­bien alerte !

Arrivés à l’aéroport de Lamentin dans la soirée du 27 octobre, bien après la tombée de la nuit tropicale – sans que les averses tout aussi tropicales aient cessé de tomber- nous avons pris place dans les autocars pour rejoindre le P.L.M. Batelière situé sur la commune de SCHOELCHER, à l’ouest de Fort de France, alors que l’aéroport se trouve à l’est. Nous y étions attendus par les membres du Comité de l’Association des Anciennes Élèves du Lycée de Jeunes Filles, avec à leur tête la présidente, Mlle Solange DUBOIS, et l’une des secrétaires, Mme Annie ROSAMOND, les ambassadrices de l’association, présentes l’année précédente au congrès de Toulon. Elles y avaient défendu la candidature de Fort de France comme lieu du soixante neuvième congrès de l’Union. Elles ont, treize mois plus tard, jugé des effets de leurs talents de persuasion…

Sur le plan local, le recrutement des participants a atteint des records. Si bien que c’est en très grand nombre que nous avons participé aux différentes manifestations prévues.

Un buffet copieusement garni, et de premiers excellents “Planteurs” – il y en aura beaucoup d’autres par la suite… – ont créé d’emblée cette atmosphère conviviale qui n’a jamais cessé de régner du début à la fin du Congrès. Madinina, l’île aux fleurs, dans la profondeur du soir nous accordait son regard de velours. »

Nous eûmes une très grande conférence « La question d’identité-Culture et dialectique de l’expérience en milieu Antillais » par Monsieur Roger TOUMSON, agrégé de Lettres, maître assistant à l’Université Antilles-Guyane. Beaucoup de pesonnalités culturelles ou politiques, nous ont éclairés tout au long du séjour sur le fonctionnement et l’histoire de la Martinique.

Bien sûr, nous avons bénéficié de larges moments touristiques. Les Trois Ilets, Musée de la Pagerie, La plantation Leyritz, Saint-Pierre, le Fort Louis, le musée Gauguin, Croisière,… Une partie des congressistes ont poursuivi jusqu’au 8 novembre en Guadeloupe.

C’est vraiment le plus beau et le plus grand congrès qu’ait connu l’Union…

En 1986 (du 26 au 29 septembre), c’est à PERIGUEUX qu’eût lieu le congrès, animé par Robert KAMINKER, sous la présidence du Professeur Paul BREGEAT. Conférences du Professeur BREGEAT et de M GORCY, agrégé de Lettres à Nancy (sujet : la langue française). Présences de M. Yves GUENA et de M Roland DUMAS.

Patie touristique avec la Préhistoire (LASCAUX), l’Histoire (châteaux : Biron et Bourdeilles) et… gastronomie.

A noter une bonne nouvelle annoncée à l’Assemblée Générale ; voici l’extrait du rapport moral :

« L’exercice qui vient de s’écouler nous apporte une grande satisfaction : après des années de vicissitudes, de procès, de jugements, un protocole d’ac­cord a été signé et le regrettable contentieux relatif à la Maison de l’Union n’est plus qu’un mauvais souvenir. Désormais, la qualité de propriétaire de l’Union des A, par Société Anonyme interposée n’est plus contestée. » Mais l’histoire ne s’arrête pas là : voir plus loin en 1994.

Congrès de NICE (30 septembre au 5 octobre 1987).

Organisé par l’Association de Calmette sous la Présidence de Madame GOIRAN et Madame Vivette BRESSET, ancienne de Calmette et Vicie-Présidente de l’Union.

Centenaire du Lycée Calmette.

Conférences : Docteur LANGLADE : vie et oeuvre de Calmette ; Professeur GIORDAN : l’explosion de la biologie.

Journée à Sophia-Antipolis. Excursion : Tende et La Brigue.

Le lundi, était prévue une promenade sur les îles de Lerins mais des conditions météo … excécrables amenérent à improviser une promenade à Grasse … à l’abri dans les musées.

Congrès de LILLE (du 28 septembre au 3 octobre 1988).

Organisé par l’Association du lycée Faidherbe. Thème : technologie et culture. Deux conférences par Henri Roussel, professeur émérite à l’université de Lille III et Pierre Tillier, Président de l’Association de Faidherbe.

Visites de la centrale nucléaire de Gravelines et du moulin des Olieux.

A noter : c’était le dernier congrès auquel participait Georges Petit en tant que Président de l’Union comme il l’avait annoncé depuis longtemps. Lors de l’Assemblée Générale, dans le rapport moral, il est fait allusion à de nouvelles difficultés pour La gestion du foyer et de la Société anonyme : le tribunal n’ayant pas reçu tous les désistements en bonne et due forme, le procés doit se poursuivre jusqu’au jugement que doit rendre la Cour d’Appel d’Amiens…

Après le congrès, nous avons appris que ce jugement nous était entièrement favorable. Reste à le mettre à exécution, ce qui demandera encore quelques années…

C’est au « pays des volcans » à AURILLAC qu’eût lieu le Congrès du 22 au 25 septembre 1989. L’organisation était confiée à Madame Layrolle, présidente de l’ »A », aidée par Monsieur Marchal. Mme Bourdiol, présidente du groupement parisien, désirait ce congrès depuis longtemps. Le thème du congrès « L’enseignement agricole » nous a apporté deux congférences « l’histoire de l’enseignement dans le Cantal » et « La vie des enseignants dans le Cantal » et une visite du lycée agricole d’Aurillac.

Deux excursions autour de Mauriac et autour de Saint Flour.

Jeanne Guillaume

(1898 -1990)

Notre fidèle amie Jeanne Guillaume n’est plus !… C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris sa disparition à l’âge de 92 ans.

Notre ancien Président Georges Petit, a pu se rendre à ses obsèques à Auxerre, pour témoigner à sa famille notre peine et notre attachement.

En 1985, elle nous avait encore accompagnés au Congrès de l’Union à la Martinique et nous nous rappelons son aménité, sa gentillesse, son entrain, sa bonne humeur et son dévouement à L’Union.

Jeanne Guillaume fut longtemps Présidente de l’ « A » d’Auxerre ; elle eut aussi la double appartenance aux Unions féminine et masculine, ce qui ne l’empêchait pas de souhaiter la mixité de L’Union et tentait de nous rap­procher les uns des autres. Elle fut heureuse de voir se réaliser, en 1976, la fusion des deux Unions et fit partie alors du nouveau Comité Directeur. En 1979, elle organisa avec enthousiasme, à Auxerre, notre Congrès national dont chacun se souvient avec plaisir. Elle était chevalier du Mérite national, officier des Palmes académiques et croix de vermeil de la Croix-Rouge Française.

Son grand âge et sa santé lui firent prendre une quasi- retraite après le Congrès, mais elle aimait recevoir des nouvelles de tous et s’intéressait toujours à la vie de L’Union.

A tous ses enfants et petits-enfants, L’Union veut dire le souvenir ému quelle gardera de cette Amie et adresser ses sentiments de douloureuse sympathie.

Au nom de L’Union : Maria CHAINTRON.

1990 Congrès de STRASBOURG (du9 au 15 septembre). Il est organisé par les Associations du lycée Kléber (présidée par Théo Werey), du lycée Fustel de Coulanges et du lycée des Pontonniers (Présidente : Marcelle Gebhardt). Le thème : l’enseignement allemand sous tous ses aspects (conférence de M.A. Geraudelle, professeur au lycée international de Karlsruhe). Un exposé sur la liaison Rhin-Rhône (conférence de M.A. Donnard, professeur de navigation honoraire).

La principale particularité de ce congrès : une croisière sur le Rhin de Strasbourg jusqu’à Coblence. Après les visites le long du fleuve, des soirées très animées…Le congrès s’amuse !…Puis un voyage en car sur les routes d’Alsace.

Du 27 au 30 septembre 1991, le congrès d’AGEN organisé par Jeanne Marguerite Perucho, Présidente de l’A du collège Chaumié et L’A du lycée Bernard Palissy. Deux conférences : L’europe de l’Education par M. l’Inspecteur Général J. Treffel, Président de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques et L’Aquitaine, carrefour de l’Europe occidentale et de l’Europe ibérique (Monsieur Mariotti, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot et Garonne). Deux excursions : Sur les pas de Marguerite de Valois (avec les commentaires historiques de Maria Chaintron) et « Les bastides et le pruneau »… Ce conrès est aussi remarquable par le nombre de participants : 160 congressistes.

En 1992 a été instituée une nouvelle activité de l’Union : une visite d’un lycée français dans une ville étrangère et à son association d’anciens élèves (si elle existe). Le but est de nouer des relations plus serrées avec nos amis éloignés, mieux les connaître, examiner les difficultés rencontrèes ou encore, aider à créer l’Association si elle n’existe pas.

C’est ainsi que du 14 au 19 mars fût organisé un voyage à Londres pour visiter le lycée Charles de Gaulle et son Association.

L’organisation a été confiée à José Clément et la réception à Londres à Alain Evans, Président de l’Association des Anciens.

Une journée a été consacrée à Boulogne sur Mer avant la traversée. Visite de la cathédrale de Canterbury, réception au lycée, visite du chateau de Leeds. Au retour, halte au Touquet, visite du futur tunnel sous la Manche, Desvres et ses faïences. 22 participants.

Depuis … 1982…, Jean Thouvenot nous rapelle qu’il a demandé et obtenu que le congrès de 1992 se tienne à NEUFCHATEAU pour le centième anniversaire de son Association. C’est donc dans cette ville et aussi à Vittel et Contrexéville (pour les ressources hôtelières et de salles de réunions), qu’a eu lieu ce congrès du 25 au 28 septembre. Un remarquable évènement : la présence effective du Ministre Hubert Curien, Ministre de la Recherche à l’époque. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas cet honneur !…

Thême du congrès : la formation continue (conférence de Monsieur Jacques Claudel, DAFCO de Nancy-Metz.

Eposition du centenaire de l’Assocition du lycée Pierre et Marie Curie de Neufchâteau.

Visites de Neufchâteau, de Grand la Romaine, de Domrémy, de Nancy, des hautes Vosges.

En 1993, du 23 au 27 septembre, c’est au tour de l’A des collèges Courbet, Jules Ferry et du lycée Boucher de Perthes d’organiser le congrès d’ABBEVILLE. Congrès très dense : les réunions statutaires, des allocutions abondantes, des conférences (Picardie d’hier et d’aujourd’hui, Géographie de la Picardie, La recherche en Education et en Formation, la Façade littorale de la Picardie), Visites à Rouen, Amiens (hortillonages, la cathédrale), Saint Valéry sur Somme. Représentation théâtrale en patois. Une petite nouveauté lors de ce congrès : un petit concert lors de la soirée d’accueil du Jeudi au cours duquel est intervenu Françoise COULON pour un récital piano.

Du 11 au 15 mai 1994, deuxième voyage vers un lycée français à l’étranger : c’est ROME. En plus du voyage touristique, le but était de rapporter l’adhésion de l’A du lycée Chateaubriand : mission accomplie.

Cette année 1994, le congrès a lieu à SAINT-ETIENNE du 30 septembre au 4 octobre. Ce congrès a été marqué par une réforme importante pour la structure et le fonctionnement de l’Union : La gestion de la « Maison des lycéennes » jusque là assurée par l’Association des Anciennes Résidentes et Amis de la Maison des lycéennes, est passée à la gestion directe par l’Union par l’intermédiaire d’un directoire de gestion qui deviendra plus tard le « Collège Directorial ». Pour comprendre le contexte de cette décision importante, il convient ici de rappeler les différentes étapes des difficultés rencontrès par la gestion de cette Maison des lycéennes. Il ne s’agit que d’un rappel, certaines étapes ayant déjà été relatées dans les historiques de l’Union féminine puis le présent historique.

L’HERITAGE DE L’UNION : LA MAISON DES LYCEENNES

Au dessus de toutes les difficultés qui ont pu naître de la volonté plus ou moins secrète des associations féminines d’hésiter à se dessaisir de leur remarquable patrimoine immobilier à vocation hautement culturelle, il faut reconnaître que la réalisation de la rue Amyot mérite admiration et reconnaissance pour ses fondatrices.

Pour le flâneur à la recherche de souvenirs historiques, très nombreux dans ce secteur, la rue Amyot est une petite voie parisienne qui relie la rue Lhomond à la rue Tournefort, d’une longueur de 150 mètres environ, elle présente la caractéristique d’être très mal connue des chauffeurs de taxis.

Presqu’à l’ombre du Panthéon, elle fait le lien entre un des plus glorieux centres d’instruction : l’École Normale Supérieure et les charmes de la rue Mouffetard. Au Sud, après un petit jardin public, à côté d’un admirable petit hôtel particulier, derrière un portail austère, on découvre un imposant bâtiment de l’entre-deux guerres, construit en briques, ouvert sur un autre petit jardin, celui-ci d’allure très provinciale.

C’est le Foyer d’étudiantes dénommé LA MAISON DES LYCEENNES, comportant 60 chambres et l’ensemble des services annexes permettant de vivre et de travailler dans un cadre agréable.

Peu après la réouverture, en 1971, de nouvelles difficultés devaient naître du statut d’Habitations à Bon Marché de la Société Constructrice ; entre temps, en effet, était né le régime des Habitations à Loyer Modéré qui s’était substitué à celui des H. B. M.

Deux éminentes personnalités du secteur H.L.M. : le Président DESOUCHES et Mlle CRIVELLI, au Ministère, ont permis de recourir à la formule de société anonyme de droit commun qui évita à notre société d’être absorbée, purement et simplement par un autre organisme d’H.L.M. en activité.

Je vous rappelle qu’en 1976, lors de la fusion, c’est “l’Union Féminine”, parce qu’elle était reconnue d’Utilité Publique, qui accueillit la “Masculine” tout en reprenant sa dénomination et en l’élargissant.

Un système complexe avait été imaginé dans un esprit de prudence et c’est une nouvelle association qui avait été créée pour l’exploitation du Foyer : l’AS­SOCIATION DES ANCIENNES RESIDENTES ET AMIS DE LA MAISON DES LYCEENNES.

En fait, cette Association devait se voir réserver un rôle très mineur de lieu de rencontre des anciennes résidentes et de conseillère pour le confort des étudiantes, le pouvoir étant réellement détenu par sa Présidente qui avait pour mission de faire survivre, au-delà de la fusion, les très larges pouvoirs qu’avant celle-ci, l’Union Féminine déléguait généreusement à une structure purement informelle : “Le Foyer”, structure que l’Association était censée faire survivre par la personnalité de sa Présidente.

Cette situation ne pouvait pas ne pas créer des difficultés avec l’Union qui dut les arbitrer, parfois assez sévèrement, pendant plus de quinze ans.

Après des procès, des appels de jugements, qui tendaient à dépouiller l’Union de la propriété de l’immeuble, de la gestion du foyer, procès au cours desquels la Justice a entièrement donner raison à l’union en … 1988, certaines personnes ont créé des difficultés innombrables. Dans les années 1990, 1991, 1992, 1993, il a fallu régler des problèmes fiscaux, financiers, de travaux, de loyer, de remplacement de la directrice, du logement de la directrice…….

En fait, l’Union unique étant aux droits des deux anciens groupements d’associations et détenant, à ce titre, la quasi totalité des actions de la société anonyme propriétaire avait vocation à reprendre l’exploitation directe du Foyer par un délégué ad hoc, assisté d’un comité réduit, ce qui devait conduire à l’actuelle organisation, née lors de l’assemblée générale de l’Union du 1er octobre 1994 à Saint-Étienne.

Bien sûr, l’Union unique s’est, depuis la fusion, engagée à respecter la volonté des fondatrices du Foyer de maintenir l’existence de LA MAISON DES LYCEENNES et de persévérer dans la ligne fixée, à savoir d’accueillir, en priorité absolue, les élèves des lycées membres des Associations d’Anciens Élèves, pour leur permettre de séjourner deux ans à Paris, afin d’y suivre des études supérieures auxquelles leur succès, le plus généralement brillant, au baccalauréat, les destine.

Et, sur ce point, il n’y a jamais eu, – contrairement à ce qui a pu être avancé par certains – la moindre équivoque. Tous les responsables de l’Union, comme de la S.A. La Maison de l’Union ou de l’Association, n’ont jamais eu, comme seule volonté formelle, que maintenir, par tous moyens et nonobstant toutes difficultés, le généreux objet voulu par les fondatrices, Mmes DESPREES, MILLIARD, WEILL, COMBAT et en dernier lieu Mlle DALLIGNY, à savoir “séjour à Paris à proximité des grands établissements “ d’enseignement, de jeunes bachelières de lycées de province dont les associations “d’anciennes élèves sont adhérentes à l’ Union. ”

Telle est bien la Charte du Foyer que le Collège Directorial que l’Union a désigné.

En 1995, celui-ci comprend 60 chambres individuelles avec les services annexes nécessaires : cafétéria assurant, en particulier, les petits déjeuners, bibliothèque, salon piano, salon TV, salle de ping-pong, service buanderie, appel téléphonique de chaque chambre par le réseau Numéris et pour les communications vers l’extérieur, disposition de postes à cartes.

Le Foyer est situé, rappelons le, à proximité immédiate de tous les grands Lycées du “Quartier Latin” et de ceux qui préparent une orientation spécialisée (École des Chartes, Langues Orientales, Sciences Politiques, etc…), à proximité également de la Sorbonne et des Facultés (Droit, Médecine, Pharmacie etc…), des Bibliothèques, de deux restaurants universitaires.

Il permet, ainsi, à ses Résidentes, pour une durée limitée à deux ans, de préparer sans perte de temps leurs examens et concours.

Le congrès de Saint Etienne s’est par ailleurs déroulé normalement. A propos du « photocopillage » par Paul Fournel, Président de la Société des Gens de Lettres, Secrétaire de l’OULIPO, la région par Raymond Lazzarotti, Vice Président de l’Union. Visites du château de la Bastide d’Urfé, du Pilat, Saint Romain en Gal (capitale des Allobroges). Une deuxième partie du Congrès s’est déroulée au Puy en Velay avec excursion de Saint Paulien… à la Chaise Dieu.

1995

Accident grave concernant notre Trésorier et grand ami Michel MIAS. Il est alors dans un état critique, mais hélas, la suite nous montrera qu’il ne s’en sortira pas. Très grande émotion au sein de l’Union qui pleure un très grand ami et aussi un grand trésorier dont l’Union avait besoin.

Plus réjouissant : c’est l’année où nous avons retrouvé nos amis de l’ALAS. l’ALAS c’est l’association des Anciens du Lycée Albert Sarraut à Hanoî. C’est une association extraordinaire par son nombre d’adhérents à travers le Monde, par son ambiance amicale entre tous ses membres, par ses animateurs et le tout pour un lycée qui, hélas, n’existe plus depuis 1965.

Le congrès s’est tenu du 12 au 17 octobre 1995 à ANGOULEME, remarquablement organisé par Michel VERGERAUD, président de l’A du lycée Guez de Balzac. Conférences (Les lycées militaires par le colonel Patrick Millier, Balzac par Bernard Beugnot, docteur d’Université Paris Sorbonne, Le patrimoine de la région par Jean-Louis Tilhard professeur agrégé au lycée et Pierre Dubourg-Noves ancien élève et professeur honoraire au lycée) et visites (Rochefort, La Rochelle, Ile de Ré, ouest angoumois, cognaçais, Saintes, le marais poitevin).

En 1996 le voyage de l’Union se fait à Lisbonne. Visite du lycée français, mais il n’y a pas d’Association d’Anciens Elèves.

Du 27 septembre au 1er octobre 1996 : le congrès de MONACO : « une étoile sur la mappemonde ». Le thème est celui de l’environnement (Intervenants : Monsieur Michel Sosso, Conseiller de gouvernement, Monsieur Patrick Van Klaveren, chef du service de l’environnement, Monsieur Jean-Michel Manzone sur l’Accord Ramoge, Monsieur Raoul Viora pour l’eau et le traitement des déchets, le Docteur Denis Allemand, Directeur de l’Observatoire Océanologique, madame Yvette Lambin-Berti, Directeur de l’Education Nationale) et celui de la Sécurité (Intervenants : Monsieur Maurice Albertin, Directeur de la sûreté publique, Monsieur Gaston Carrasco, Procureur Général).

Du 14 au 18 mai 1997 le voyage de l’Union se fait pour visiter le lycée européen du Luxembourg. Promenade sur le Luxembourg et Thionville.

Du 25 au 30 septembre 1997 a eu lieu l’important congrèsde PAU.

Ce congrès a été remarquable par son organisation sans faille par nos amis de l’Association du lycée Louis Barthou, sous la présidence de Monsieur Pebernard avec l’aide de Guy Dubedout et toute l’équipe locale, nombreuse, dévouée,efficace. Conférences-débats autour de Pau, du lycée Louis Barthou, de la « culture en général », avec la participation effective de Monsieur François Bayrou, Président du Conseil Général et ancion ministre de l’Education Nationale. La partie touristique a été programmée autour de la montagne pyrénéenne (terrasse d’Artouste et Pic du Midi d’Ossau, petit train d’altitude), de l’Aragon (Jaca).

Lors du Comité Directeur qui suit l’Assemblée Générale et dédié à l’électiondu bureau de l’Union, est intervenu un Changement de Président : Michel COULON a été élu en remplacement de Gustave PESSIOT qui ne se représentait pas. La passation de pouvoir, entre les deux amis, s’est faite au « Parlement de Navarre » dans la salle des délibérations du Conseil Général.

Du 19 au 23 mai 1998 a lieu le voyage à Stockholm. Visite du Lycée français Saint-Louis.

Le congrès de cette année devait se tenir à Rouen avec l’Association des Anciens du lycée Corneille. De nombreuses difficultés rencontrées ont amené cette Association à renoncer à l’organisation du congrès. C’est à Blaise MISTLER, membre du Comité Directeur, qu’est revenu le grand mérite d’organiser très rapidement un congrès. C’est ainsi qu’à eu lieu ce congrès à NEUILLY SUR MARNE les 18, 19 et 20 septembre 1998 avec l’Association des Anciens Elèves du lycée de la Folie Saint-James dont Blaise Mistler est le Président. Ce congrès, organisé en urgence, fût court, il n’en fût pas moins riche et sérieux (il n’y a pas eu de partie touristique). Le thème retenu « l’Education à la citoyenneté » nous valut les interventions de Madame Dominique SCHNAPPER, Directeur d’Etudes à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, de Monsieur Alain MOUGNIOTE, Maître de conférences à l’université Lumière-Lyon 2, et de Barthélémy CHIAMA, membre du Comité Directeur.

Deux faits importants lors de ce congrès :

Le premier « forum des Associations » a eu lieu sur décision du Comité Directeur à la demande des Associations. Si seulement quatre Associations étaient présentes à ce premier forum, l’institution s’est renforcée chaque année.

Le protocole de fusion entre l’Union et la Fédération a été signé. Cela demande quelques rappels.

La « Fédération des Associations d’Anciennes et Anciens Elèves des Lycées et Collèges » rassemblait au départ les Associations des Ecoles Primaires Supérieures (EPS). Ces EPS sont devenues lycées et c’est ainsi que, sans le vouloir, deux organismes identiques ont coexisté en concurrence : l’Union et la Fédération. En vue de la fusion, les premiers contacts ont été établis du temps du Président Millot avant 1973 jusqu’en… 1987 : mais, manifestement, les esprits et les personnes n’étaient pas encore prêts. En 1988, il y a eu refus de l’Union de créer une « section » à part au sein de l’Union : c’était trop compliqué, non statutaire, et difficilement viable. En 1990 a été proposée une « Union de Fédérations », ce qui, un peu pour les mêmes raisons, était inacceptable. Le problème a été débloqué lors de l’élection de Monsieur Olivier POCHARD comme président de la Fédération avec comme seul programme : effecuer la fusion avec l’Union. Le protocole de fusion étalé sur trois ans a donc été voté à ce congrès de Neuilly sur Marne. Ce protocole a été appliqué sans problème, sans froissement de susceptibilité, dans la douceur, ave amitié. C’est pourquoi il est reproduit ci-dessous.

PROTOCOLE DE FUSION

UNION DES ASSOCIATIONS D’ANCIENS ET ANCIENNES ELEVES DES LYCEES ET COLLEGES FRANÇAIS

FEDERATION DES ASSOCIATIONS D’ANCIENNES ET ANCIENS ELEVES DES LYCEES ET COLLEGES

Les deux organismes cités en tête de ce texte ont décidé de fusionner pour ne faire qu’un organisme fédérant toutes les associations d’anciennes et anciens élèves des lycées et collèges français. Ils décident de procéder de la manière indiquée ci-dessous, les échéances correspondent aux Assemblées Générales de l’Union. Ainsi l’an zéro corres­pond, si on le souhaite, au Congrès et à l’A.G. de Neuilly-sur-Seine en septembre 1998. Il s’ensuivrait que l’an deux, par exemple, correspondrait au Congrès et à l’A.G. de sep­tembre 2000.

An zéro.

– Edition commune de la Revue Lycées & Collèges avec l’indication, en couverture, qu’il s’agit de l’organe de :

UNION ET FEDERATION DES ASSOCIATIONS D’ANCIENS ET ANCIENNES ELEVES DES LYCEES ET COLLEGES FRANÇAIS .

La rédaction en son sein de parties communes et séparées est possible.

– Désignation par la Fédération de trois membres issus de ses rangs pour siéger au Comité Directeur de l’Union. Ils y représenteront les intérêts de la Fédération. Ces trois membres prendront part aux débats, veilleront à la conformité des décisions prises au contenu du présent protocole, rendront compte à la Fédération. Ces trois membres n’au­ront pas le droit de vote, ils seront membres consultatifs. (NDLR : ces trois personnes ont été : Olivier POCHARD, Bernard JAVAULT, Ginette CHALARD).

An un

– Continuation de l’édition commune de Lycées & Collèges avec diminution naturel­le des parties séparées au profit des parties communes. La page de couverture portera toujours l’indication des deux identités comme en l’an zéro.

– Au tiers sortant du Comité Directeur de l’Union (8 membres) on ajoutera un sortant de la Fédération. On procédera alors à l’élection de huit membres sans indication d’ap­partenance. Ces huit personnes seront alors membres à part entière du Comité Directeur.

An deux.

– Identique à l’année un. Il y aura donc 8+1 sortants et l’élection de huit membres à part entière.

An trois.

– Même processus que les ans un et deux. Ce sera donc la sortie du dernier membre spécifique de la Fédération. On retrouvera un Comité Directeur de 24 membres à part entière.

– Dissolution de la Fédération devenue sans objet par suite du déroulement du proces­sus et des dispositions qui suivent.

Statut des associations de la Fédération.

Pendant ces trois années chaque Association de la Fédération réglera normalement sa cotisation. Le paiement de cette cotisation annuelle permettra sa participation à toutes les activités de l’autre structure, y compris, bien entendu sa représentation aux Congrès de l’Union.

A la date de l’A.G. indiquée an trois (2001 Si an zéro = 1998) la Fédération votera natu­rellement sa dissolution. Toutes les Associations de la Fédération régleront alors leur coti­sation à la nouvelle structure.

Clauses financières.

Transmission de l’ensemble du patrimoine Actif-Passif à l’Union au jour de la dissolution,

Le Président de la Fédération (ou toute personne désignée appartenant au Comité Directeur de la Fédération) aura qualité pour effectuer la liquidation des biens de la Fédération.

Le produit de cette liquidation sera dévolu à l’Union.

Clause de renoncement.

A toute étape de ce processus de fusion, chacune des deux parties, Union ou Fédération, pourra dénoncer ce protocole. Dans cette hypothèse, la Fédération serait réta­blie dans sa situation d’origine, notamment en ce qui concerne sa situation de trésorerie.

Projet établi par Michel COULON et Olivier POCHARD le 4 juin 1998, modifié le 13 sep­tembre 1998 et adopté le 19 septembre 1998.

Les deux Présidents, Olivier POCHARD et Michel COULON

protocole

Du 5 au 9 mai 1999 voyage de l’Union à Vienne en Autriche. Bilan positif à tous égards, un voyage bien rempli, de beaux sites visités, d’excellents contacts avec le lycée français (proviseur : M. Gérard FAURE), et avec l’Association des Anciens Elèves (Président : M. Ricki WEHLER-HARDT), l’Adhésion à l’Union de cette « A » concrétisée par la première cotisation. Cette Association s’est par la suite révélée très fidèle à l’Union.

Du 30 septembre au 5 octobre 1999 : Congrès de SEMUR EN AUXOIS et de CHATILLON SUR SEINE organisé par Jacques BRASSE (Président de l’A de Semur) et Raymond LAZZAROTI (1er Vice-Président de l’Union pour la partie Chatillon). Thème : l’enseignement de l’Histoire et de la Géographie, Souvenir de Michel MIAS : inauguration d’une salle à SEMUR et recueillement au cimetière de Bard lès Epoisses, Tourisme, noamment Alésia, trésor de Vix, le fromage d’Epoisses. Monsieur Olivier POCHARD (Président de la « Fédération) a été élu au Comité Directeur en application de la première année du protocole de fusion. Il a ensuite été élu Vice-Président de notre Union.

Du 23 au 30 avril 2000 : voyage de l’Union : NEW-YORK, PHILADELPHIE, WASHINGTON.

Nous obtenons les adhésions de l’Association des Anciens du lycée français de New-York et celle de l’Association des Anciens du lycée ROCHAMBEAU de Washington.

Les excursions ont été favorisées par le temps. La vue du haut du World Trade Center (Aujourd’hui disparu…) était particulièrement dégagée. La visite de l’ONU fut instructive. La promenade à Wall Street, ou sur la Cinquième Avenue à New-York, agréable. Faute de temps, ce ne fut qu’un avant-goût du Musée Metropolitan qui a donné l’envie d’y revenir. Le retour dans le passé à Philadelphie où a siégé le premier Congrès des Etats-Unis a montré l’attachement des Américains pour leur histoire.

Du 5 au 10 octobre 2000 : Congrès de Bordeaux, organisé par Barthélémy Chiama. La culture et l’enseignement (Jean Chiama, Professeur honoraire), Lycée Montaigne (Françoise Marcard, Professeur de chaire supérieure), Alienor d’Aquitaine (Barthélemy Chiama). A remarquer : la soirée de gala, sur le thème de la « belle époque » avec l’animation dans ce style de Barthélemy Chiama et Françoise Coulon au piano. Plus les réunions statutaires où se sont poursuivies les étapes prévues en vue de la fusion avec la « Fédération »…

L’année 2001 commence mal : nous déplorons le décès de Gustave Pessiot, ancien Président et Président d’honneur de l’Union.

En mai de cette année 2001, l’Union s’est rendu à Madrid. Mission accomplie : l’Association des Anciens élèves du lycée français de Madrid adhère à l’Union et paye sa cotisation.

Ce fût aussi une année riche pour le fonctionnement de l’Union. Au congrès de Lyon qui s’est tenu du 4 au 8 octobre 2001 ont été adoptées deux décisions importantes : la signature finale et officielle de l’acte de fusion entre la Fédération et l’Union d’une part, l’adoption de nouveaux statuts et d’un règlement intérieur (celui-ci n’existait pas) d’autre part. Toutes ces décisions devant être entérinées par le Ministère de l’Intérieur avant application. Les statuts ont demandé près de quatre ans de travail (notamment avec les ministères concernés) avant cette adoption.

Du 22 au 30 avril 2002, voyage à la Martinique. Ce n’était pas un voyage de « recrutement » puisque l’Association des Anciens du lycée Bellevue à Fort de France adhère à l’Union depuis fort longtemps, est fidèle en délégation fournie à nos Congrès. C’était néanmoins un témoignage d’amitié que nous devions bien à nos amis martiniquais.

Du 3 au 7 octobre 2002 c’est le congrès de Marseille. C’est d’abord le congrès du centenaire de l’Union. En effet c’est bien à Marseile, au lycée Thiers, qu’est née l’Union en 1902 (voir « historique de l’Union dite masculine »). Mais c’est au lycée Marseilleveyre et à son association d’anciens élèves qu’est revenu la charge de la préparation et de l’exécution de ce congrès du centenaire. Le lycée Marseileveyre est l’un des rares lycées-pilotes qui ont expérimenté la pédagogie des « classes nouvelles » dans les années 50. Cela a été le thème de ce congrès. Les conférences, débats ont donc eu pour objet ces deux sujets : les classes nouvelles et le centenaire de l’Union. Mais il y eu aussi du « tourisme » : Marseille, la Camargue, Le Lubéron…

Les nouveaux statuts ont été approuvés par le Ministère de l’Intérieur par décret du 2 octobre 2002 publié au Journal Officiel du 9 octobre 2002. Par contre aucune nouvelle du règlement intérieur qui est égaré…il faut recommencer la procédure pour aboutir à l’approbation du ministère. C’est chose faite au Journal Officiel du 25 mars 2003.

Le voyage à Athènes à lieu du 1er au 8 mai 2003. L’Union est reçue au lycée français, nous y voyons l’activité du club de théâtre. Mais nous ne ramenons pas l’adhésion d’une Association qui n’existe pas…

Le congrès d’Angers a lieu du 25 au 29 septembre 2003, avec pour thème « De l’égalité des chances par l’inégalité des moyens dans la lutte contre l’exclusion scolaire ». Ce congrès a été bien organisé par l’A du lycée David d’Angers. Ce congrès est aussi le moment d’un changement de Présidence de l’Union : Michel Coulon est remplacé par Jeanne Marguerite Pérucho. Aucune révolution de palais, ceci est le résultat d’une volonté des deux intéressés.

L’année 2003 est aussi le moment de négociations entre l’Union et l’AMOPA (Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques pour organiser la participation de l’Union à leur attribution de bourses à des étudiants pour études ou stages souvent à l’étranger. Malheureusement, le projet n’aboutira pas…

En 2004, le voyage a eu lieu en Turquie. Nous avons été reçus par le lycée Pierre Loti, c’est le lycée français d’Istanbul. Le congrès s’est tenu à Nice du 30 septembre au 4 octobre organisé par Vivette Bresset et les Associations des lycées de Nice. Le thème en était l’Evolution des enseignements artistiques dans les lycées et collèges.Visites de Nice, Menton, Saint Paul de Vence.

En 2005, le voyage a eu lieu à Moscou et Saint Petersbourg. Nous avons pris contact avec le lycée français de Moscou. Le congrès s’est tenu à Paris du 29 septembre au 3 octobre. Deux conférences : « Les classes préparatoires… une spécificité française » par Johan Yebbou, Président de l’ »Union des Professeurs de Spéciales » d’une part et « Le patrimoine… à travers l’enseignement » par Barthélemy Chiama, écrivain et conférencier d’autre part. Des promenades au lycée Henri IV, aussi à Saint Denis, et dans le val de Marne. Un diner de gala sur un « bateau mouche » très animé…

L’année 2006 a durement touché le Comité Directeur. En effet, nous enregistrons trois décès d’amis actifs au sein de notre Union. Michel VERGERAUD, secrétaire général en exercice ; Il est le fondateur du « forum des associations », il avait organisé en 1995 le congrès d’Angoulème. Ginette CHALARD, membre du Comité Directeur en exercice, était connue par son activité auprès de « ses » chères « quinettes », c’est a dire les adhérentes de l’Association des anciennes du lycée Edgar Quinet (Paris) dont elle était la Présidente. Elle avait grandement contribué au succès du tout récent congrès de Paris. Claudine DASSONVILLE n’était plus membre du Comité Directeur mais en avait fait partie pendant très longtemps le long des années 50,60,70 dans différents postes dont celui de Vice-Présidente. Claudine était aussi connue en tant qu’actrice de théâtre et en tant que directrice du B.U.S. transformé ensuite en ONISEP (organismes chargés, sur le plan national, de l’information et de l’orientation scolaires).

Notre voyage annuel s’est déroulé à Prague. Visite très riche de la Ville. Nous avons jeté les jalons d’une fondation d’Association d’Anciens Élèves du lycée français.

Notre congrès annuel s’est tenu à Thionville. Il était organisé par l’Association du lycée Charlemagne aidée par celle du lycée Hélène Boucher. Le thème en était « l’École en Europe de Charlemagne au XXIème siècle ». Nous avons aussi dirigé nos pas vers Aix la Chapelle et vers le Luxembourg pour les institutions européennes.

2007 ne nous a pas plus épargné. Marcelle GEBHARDT, membre du Comité Directeur depuis 1978, Nous a quitté. Elle était la très dynamique Présidente du lycée international des Pontonniers à Strasbourg. Barthélemy CHIAMA, lui aussi, nous a quitté. Membre du Comité Directeur, personnage haut en couleur et érudition, nous a prodigué ses réflexions, parfois avec son mauvais caractère, mais toujours avec humour et passion.

Par contre, le 21 août de cette année, nous avons fêté le centenaire de notre amie Maria CHAINTRON, ancienne présidente de l’Union féminine puis Vice-Présidente de l’Union fusionnée en 1976.

Le voyage de cette année nous a amené au Maroc. Nous avons, bien sûr, visité les cités impériales, mais notre mission a été accomplie avec brio : nous avons consolidé ou établi les adhésions de quatre lycées français : lycée Descartes à Rabat (où nous avons déjeuné), lycée Lyautey à Casablanca, lycée Paul Valéry à Mekhnès et le lycée Victor Hugo à Marrakech.

Le congrès s’est tenu à Toulon. Il avait pour thème « Enseignement des métiers de la mer ». Visites de l’abbaye du Thoronet et de Saint Maximin. C’est aussi à Toulon qu’a eu lieu un changement de présidence. Jeanne Marguerite Perucho, ne désirant pas se représenter, a passé le relai à Vivette Bresset.

L’année 2008 nous a encore réservé quelques événements malheureux.

Le décès de Georges PETIT.

Qui était Georges PETIT ?

Bachelier ès Sciences et ès Lettres

Licencié en droit

Ingénieur de l’École Centrale (promotion 43 B)

Ingénieur de l’École Supérieure d’Électricité.

Georges était Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Commandeur de l’Ordre des Palmes Académiques, Officier du Mérite Agricole. Il avait reçu la Médaille d’Or de la Jeunesse et des Sports.

Georges a été réfractaire au STO

Georges a commencé sa carrière comme Ingénieur des mines (Ingénieur du fond) à Douchy les Mines (59) entre 1943-1945. Son installation professionnelle à LILLE s’est faite en 1946. Dans les années 60, il fonde la société SECC qui s’occupe principalement de thermique. Il a enseigné la ther­mique industrielle à l’École Nationale Supérieure des Arts et Industries Texti­les de Roubaix et au Centre de Lille du Conservatoire National des Arts et Métiers de 1955 à 1961.

Citons à part son activité pour les Anciens Elèves et pour l’Union des « A » :

Membre du Conseil d’Administration de l’Association des Anciens Elè­ves du lycée Faidherbe à Lille depuis 1945, il en devient Vice-Président (1957 -1965) puis Président (1965-1969), puis Président d’Honneur depuis 1969.

Il entre au Comité Directeur de l’Union dite « masculine » en 1966. Il en devient Vice-Président en 1968, puis Président en 1973.

La grande affaire de son mandat a été l’organisation et le maintien de la fusion avec l’Union dite féminine. Il y a donné toute son énergie et aussi sa bonhommie. Cette fusion a été conclue officiellement en 1976. L’Union des « A » ainsi fusionnée a élu Georges Président en compagnie de la Vice- Présidente Maria CHAINTRON, artisan déterminée elle aussi du coté de l’ex Union féminine et sans qui la fusion n’aurait pu avoir lieu. Avec le décès ré­cent de Maria et maintenant celui de Georges, vous comprenez que nous perdons beaucoup…

Georges est resté Président de l’Union jusqu’en 1988 où il a été nom­mé Président d’Honneur.

Georges Petit a été rejoint par Maria CHAINTRON

Qui était Maria CHAINTRON ?

Lors de mon arrivée à l’Union des « A », au moment du Congrès de Chartres, c’est Madame CHAINTRON que j’ai rencontrée en premier. L’amitié entre elle et moi fut immé­diate et ne s’est jamais démentie. Sa largeur d’esprit et celle de Georges PETIT avait permis, quelques années plus tôt, la fusion des Unions féminine et masculine quand s’instaurait après mai 1968, la mixité des lycées ; elle et lui étaient présidents d’une Union en 1976. Madame CHAINTRON s’est employée à réussir pour sa part une parfaite entente dont nous avons tous et toutes apprécié les résultats harmonieux. J’ai alors constaté la parfaite communauté d’idées de ces deux fondateurs et leur confiance réciproque jamais démentie.

Comme le rappelle la préface de « l’Histoire de l’Union des Associations d’anciens et anciennes élèves des Lycées et Collèges Français », c’est Madame CHAINTRON, professeur honoraire d’Histoire et Géographie, ancienne présidente de l’Association féminine, qui fut un des pionniers de la fusion, d’une part de mener à bien cette action, et d’autre part de rédiger l’historique de l’Union des Associations d’anciennes élèves des lycées de jeunes filles qui, jusqu’à ce jour, n’avait fait l’objet d’aucun travail de synthèse. Qu’elle en soit très chaleureusement remerciée, écrivit M. Petit. Ce texte est maintenant inséré dans l’Histoire de l’Union des Associations d’Anciens et Anciennes Élèves des Lycées et Collèges Français, et constitue la charte qui régit notre association. Comment ne pas remarquer la modestie de Madame CHAINTRON qui avait demandé le 15 mars 1975 la fusion lors d’une assemblée générale que les associations des deux sexes deviennent unies pour le meilleur, car il n’y a jamais eu le pire !

Alors que je me trouvais secrétaire de l’Union mixte, je voyais très souvent Maria CHAINTRON; combien de séances n’avons-nous pas passées ensemble à préparer le bulletin dans le petit pavillon situé à gauche de la maison des lycéennes, rue Amyot, ou chez l’imprimeur. Occupés comme nous l’étions, on ne se rendait pas bien compte de la fraîcheur, voire de la froidure de ce petit bureau où l’on préparait l’envoi du bulletin auquel elle collaborait avec sa grande efficacité, et que nous allions, ensemble, porter à la poste assez voisine.

Que de souvenirs ! Les textes qu’elle préparait et l’aide matérielle, parfois la plus humble, l’enthousiasme qu’elle apportait, notamment lorsqu’il s’agissait de son cher Duc d’Épernon, ce grand personnage du règne d’Henri III qui fut comblé d’honneurs. Elle en avait fait le sujet de son diplôme d’études supérieures et ce personnage l’avait tellement marqué, que même à la retraite depuis des années, elle rédigea et fit publier un livre sur celui qui fût en même temps un aventurier.

Son activité, son désir de fortifier l’Union, étaient sans limite. Si l’Union actuelle peut toujours ce réunir et travailler dans ses murs et offrir des chambres aux étudiantes, c’est grâce à la dot qu’apporta la partie féminine de notre Union.

Lorsqu’au cours d’un congrès, nous étions passé par Nérac, quelle joie communicative elle éprouvait à parler de son grand homme.

Avec elle et son mari Francis qui devint aussi un ami pour moi, comme je l’étais devenu de Maria, que les contacts et les rapports étaient chaleureux. Quel talent elle avait pour parler de Guillaume de Nogaret !

Sa santé fut hélas durablement ébranlée par l’incapacité qu’elle avait à se déplacer, quelle leçon de courage elle donnait, toujours bienveillante envers ses amis. Nous étions bien tristes de sa souffrance et maintenant, plus que jamais, nous disons à ses descendants notre grande peine.

Il nous faut garder le souvenir de la fête donnée pour ses cent ans qui réunit tous ses amis et la belle photo de son visage paisible qui éclaire l’opuscule consacré à son souvenir.

Pierre GALLET

En 2008, il n’y a pas eu de voyage à l’étranger. Il était prévu d’aller au Canada, mais ce voyage a été reporté en 2009 suite à des difficultés d’organisation.

Le congrès s’est tenu à Tulle du 2 au 6 octobre. on pourrait l’appeler le congrès de « La belle Hélène » car il a été organisé par Hélène Laporte, Présidente de l’Association du lycée Edmond Perrier. Il semble que celle-ci, en compagnie de notre Présidente, ait voulu capter l’attention de François Hollande, alors Président du Conseil Général…

CONGRES DES A TULLE 2008 406

Le thème du congrès : L’enseignement de l’Histoire, les chemins de la Liberté. Visites à Collonges la rouge, Beaulieu en Dordogne, Argentat, Marsan, Moustier Ventadour.

En novembre 2008, nous avons signé le protocole de fusion avec la FAETEC

Le projet de protocole de fusion de L’UNION des A (Union des Asso­ciations d’Anciens et Anciennes Elèves des Lycées et Collèges Français) représentée par sa Présidente, Vivette BRESSET et la FAETEC (Fédération Française des Anciens Elèves de l’Enseigne­ment Technique) représentée par son Président, Jack COLIN, a été signé samedi 15 novembre 2008 lors de la réunion du Comité Directeur de L’UNION des A qui a eu lieu à la Maison des Lycéennes de Paris.

Pendant la durée du processus de fusion qui durera trois ans, la FAETEC restera autonome. Chaque année un membre issu de L’Enseignement Technique inté­grera le Comité Directeur de L’UNION des A.

Il sera proposé la création d’une commission « Enseignement Technique » et des articles spécifiques pourront être insérés dans la revue « Lycées & Collèges » édi­tée par L’UNION des A.

Cette fusion permettra d’entretenir la mémoire de la FAETEC qui a été crée en 1896, d’assurer la promotion de l’Enseignement Technique auprès de lycées qui ne sont pas encore conscients de ses débouchés et de développer les activités de nos as­sociations d’anciens élèves par un échange d’idées.

Ce protocole est l’aboutissement d’une année de réflexion menée avec les présidents d’associations d’anciens élèves de L’Enseignement Technique en relation avec la FAETEC. (Photo ci-dessous : Ultime mise au point en présence d’Elisabeth GUYON-SEBELIN, Geneviève et Max HÖNIG et Jack COLIN).

Nous espérons que de nombreuses associations concernées par L’Enseigne­ment Technique nous rejoindrons afin de rendre notre action encore plus efficace.

Faetec fusion

L’année 2009 a été planétaire pour l’Union, qu’on en juge.

En juin 2009, une délégation de l’Union, conduite par la Présidente Vivette Bresset, a été reçue par l’Association des Anciens du lycée de Bellevue à Fort de France qui fêtait les 90 ans de leur Association, amie de l’Union depuis 1985 (Congrès de la Martinique).

En septembre 2009, voyage au Canada : Toronto, Niagara, Ottawa, Montréal, Québec et croisière sur le Saint Laurent. Des contacts ont été pris avec les Associations des lycées français à Ottawa et à Montréal (lycée Stanislas).

Du 8 au 12 octobre 2009, congrès de Rouen, organisé par Marie Claude Linskens, Présidente des anciens du lycée Camille Saint Saëns. Thème du congrès : Les nouvelles technologies dans l’enseignement. Visites : Rouen, Etretat, Le Havre, Honfleur, sur les chemins de Madame Bovary.

En 2010, c’est le voyage à Budapest. Ce fût un beau voyage, mais nous n’avons pu rencontrer les responsables de l’Association du lycée français. Ce rendez-vous a échoué.

En 2010, du 30 septembre au 4 octobre, notre congrès s’est tenu à Uzès. Il a été organisé par Gisèle Trenquier, Présidente de l’Association du lycée André Gide et son équipe. Le thème du congrès était « l’écriture effilochée » (nouveau outils de communication et conséquences sur le langage et l’écriture). Nous avons visité le Pont-du-Gard, puis l’Usine et le Musée du bonbon Haribo…

  1. Voyage à Amsterdam, mais hélas sans résultat tangible concernant le lycée français.

Du 29 septembre au 3 octobre : congrès de Strasbourg. C’est un grand congrès qui marque l’histoire de l’Union et de la FAETEC (voir ci-dessous l’histoire de la fusion). Grand congrès organisé par Jack Colin, Président des anciens du lycée Couffignal et animé par toute l’équipe de cette association (la SOTEC). De nombreuses conférences et de nombreux débats concernant l’enseignement technique, les filières, l’apprentissage. De nombreuses manifestations conviviales, des visites à Strasbourg, au Mont Sainte-Odile, au château du Haut-Koenigsbourg….Mais la grande question de ce congrès était la fusion de la FAETEC et de l’Union, au terme du protocole établi 3 ans auparavant. Laissons la parole à Jack COLIN, qui rend compte de ce processus

ÉDITORIAL par Jack COLIN

Président de la SOTEC et de la FAETEC

LES ASSOCIATIONS D’ANCIENS ÉLÈVES SE REGROUPENT

La SOTEC, créée en 1928, est, depuis 1932, affiliée à la « FAETEC» (Fédération Française des Anciens Élèves de l’Enseignement Technique).

La SOTEC a organisé les congrès en 1939,1946,1966,1972,1978 et 1988.

Ces congrès avaient pour objectifs d’assurer la « Promotion de l’Enseignement Technique» et de soutenir le développement des activités des associations d’anciens élèves de l’enseignement technique.

Le dernier congrès, organisé par la FAETEC, a eu lieu à BAYONNE en 1990.

Depuis, malgré les efforts de ses représentants, la FAETEC n’a pas pu mobiliser le soutien des associations adhérentes pour relancer ses activités.

On constate que ces associations éprouvent les mêmes difficultés avec leurs membres.

En 2006, Jack COLIN Président de la SOTEC, conscient de la situation, accepte la présidence de la FAETEC et s’engage à trouver une solution pour sauvegarder la FAETEC.

Rapprochement de la FAETEC avec l’UNION des « A »

Des contacts ont eu lieu dans le passé, notamment à partir de 1992, mais cela était timide, craintif et sans lendemains sérieux. Un premier contact plus sérieux a eu lieu en 2006.

Après une année de réflexion menée auprès des présidents d’associations d’anciens élèves de l’Enseignement Technique en relation avec la FAETEC, la fusion avec l’UNION des « A » semblait être une bonne solution pour sauver la mémoire de la FAETEC et pour continuer à assurer la promotion de l’Enseignement Technique.

Un projet de protocole de fusion de la FAETEC avec l’UNION des A, a été signé, à Paris, le 15 novembre 2008.

Acte de fusion

Lors du congrès de l’UNION des « A » qui a eu lieu à STRASBOURG du 29 septembre au 03 octobre 2011, la fusion de la FAETEC avec l’UNION des « A » et la dissolution de la FAETEC ont été approuvées.

L’ACTE de FUSION sera signé lors de la première commission de l’Enseignement Technique qui aura lieu au Salon de l’Intelligence de la Main et de la Technologie le 17 novembre 2011 à CHELLES 77.(C’est maintenant chose faite).

Ensemble, préparons l’avenir

Cette fusion permettra de poursuivre les objectifs de la FAETEC :

– assurer la promotion de l’Enseignement Technique auprès des lycées qui ne sont pas encore conscients des nombreux débouchés possibles pour les élèves,

– développer les activités des associations d’anciens et anciennes élèves par un échange d’idées entre leurs représentants,

– soutenir les manifestations qui assurent la promotion de l’Enseignement Technique, l’emploi et la formation.

Tous les lycées et collèges de France ont des filières technologiques.

Tous les représentants des associations des lycées et collèges de France ont donc pu se sentir concernés par le thème retenu pour ce 90ème congrès :

_ « L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ».

Au moment où sont écrites ces dernières lignes (décembre 2014), la relation des évènements des années 2012, 2013, 2014 ne peuvent figurer dans un historique. Il faut un certain recul pour écrire l’Histoire…

Les personnes intéressées peuvent consulter, sur le présent site, les rubriques « Activités de l’Union »-> »Les congrès » où « Dernières informations » et la rubrique « Courrier des A »…